Communauté de paroisses Sainte Barbe du Warndt
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  C’est en 1857 que Napoléon III signe la concession des mines de Hochwald. Les premiers sondages sont faits, il y a du charbon. Malgré les difficultés, (manques de finances, venues d’eaux, pannes techniques, changements de sociétés), les premières extractions de charbon se font quand même. On embauche et des maisons sont construites pour les mineurs.


  La cité Hochwald est la première à sortir de terre et pour les noms des rues, on fait simple, on commence par la rue Alphonse c’est la première rue au-dessus du puits Vouters et on continue avec Brunon,  Charles, Dagobert, Eugène, François, Georges, Henri et Jules.

L'édifice

Paroisse Saint Joseph

HOCHWALD

  Les émigrants et autres gens de la région arrivent et les logements sont occupés. Il faut maintenant une église, car les habitants sont croyants et la pratique religieuse est bien ancrée.

  En 1912 « Saar und Mosel » cède à la paroisse de Freyming un terrain de 18, 65 ares du lieu-dit Bettinger Wald et sur lequel sera construite la chapelle de Hochwald. Initialement prévue pour les 2 cultes, catholique et protestant. Ce projet fut abandonné en cours de construction.


  Le 15 juin 1913 la paroisse de Freyming prend en charge la chapelle et le curé François Wilhelm charge le vicaire Menges de la pastorale. En 1915 lui succèdent l’abbé Joseph Schumacher, en 1918 l’abbé Théodore Lauer, en 1920 l’abbé Joseph Haffner, fondateur du Cercle des Hommes et en 1922 l’abbé Nicolas Christ.

  De 1924 à 1926 à la cité Reumaux, des logements sont construits pour les ouvriers,  les ingénieurs, les agents de maîtrise, et quelques logements pour le corps enseignant de l’école Elie-Reumaux (rue de Champagne).

Le choix des noms de rues se porte sur des régions françaises : Champagne, Bretagne, Bourgogne, France, Alsace, Lorraine, exception faite pour la rue du 3 mai. Comme il y avait beaucoup d’émigrants polonais on a voulu leur faire plaisir, c’est la date de la fête nationale polonaise (trzeci maj). En effet à la grande Diète, les patriotes polonais adoptèrent la constitution du 3 mai 1791.

  La cité Cuvelette est construite en 1929-30, pour les mineurs et quelques logements dans la rue de Posnanie pour le corps enseignant de l’école inter-communale Elie-Reumaux, (aujourd’hui il y a un centre pour handicapés).

  Pour les noms de rues, toutes les nations y passent : Pologne, Serbie, Posnanie, Luxembourg, Bohême, France, Italie, Sarre, Silésie, Belgique…

  Le 28 janvier 1929, par décret du Président de la République, Raymond Poincaré  création d’une paroisse succursale à Hochwald, annexe de Freyming.

  La « circonscription de la paroisse de Hochwald » comprend les territoires des cités Reumaux, Hochwald, Cuvelette, avec environ 5000 habitants (au recensement de 1990 il n’y a plus que 2626 habitants).

«Ces territoires sont distraits des circonscriptions paroissiales de Freyming et de Merlebach.»

  L’abbé Nicolas Christ est le premier curé nommé à Hochwald. Sur proposition du curé de Hochwald, l’abbé Christ, le préfet nomme 4 membres du conseil de fabrique, le 24 juin 1929 et l’évêque de Metz, J-B. Pelt, nomme les 5 autres membres de ce nouveau conseil le 3 juillet 1929.

  Les cités Reumaux et Hochwald font partie de la ville de Freyming, par contre Cuvelette fait partie de la ville de Merlebach (on ne connait pas exactement la limite de la paroisse).


  En 1930, le fronton de l’ancienne chapelle est arasé et la partie avant, est rajoutée ainsi que le clocher et le baptistère. Le chœur est agrandi. Les travaux sont financés par « Sarre et Moselle », la commune de Freyming et les paroissiens. Il y a maintenant 448 places assises dans la nef.

  En février 1929, une malheureuse affaire vint ruiner la réputation des frères Mürkens, facteurs d’orgue. Les facteurs avaient soumissionné au début de l’année 1928 pour la construction d’un orgue neuf dans l’église de Hochwald, mais c’est le projet de Frédéric Haerpfer qui avait été retenu par la paroisse.

  Huit mois plus tard, deux cambrioleurs s’introduisirent un samedi soir dans le presbytère de Hochwald ; le cambriolage tournant mal, ils frappèrent l’abbé Christ, curé du lieu, au moyen d’une matraque en caoutchouc, et tuèrent par balle son beau-frère, M. Mertz, qui était présent dans sa pièce de réception.

  L’abbé Christ crut reconnaître dans l’un des meurtriers Joseph Mürkens, qu’il avait rencontré à une dizaine de reprises au cours des négociations pour l’orgue et qui serait revenu à Hochwald par vengeance de ne pas avoir été choisi pour la construction de l’instrument.

  Les gendarmes vinrent à Montigny pour arrêter les suspects et perquisitionner à la recherche de l’arme du crime. Guillaume Mürkens put faire valoir un alibi Il fut finalement innocenté par une dizaine de témoins et relâché.

  L’orgue, construit par Haerpfer à Boulay, date de 1932.

  Les vitraux dans le baptistère de 1932 sont de H. Heyden de Metz.

A gauche on voit l’abbé Christ, curé de la paroisse, baptisant un bébé et le vitrail du milieu montre Mgr Pelt, évêque de Metz, baptisant une jeune fille, et à droite, le baptême de Jésus par Jean-Baptiste.

  Sur la rosace, le Christ Roi dans sa gloire est entouré d’anges et à ses pieds des mineurs et leurs familles en prière et sur le côté, le chevalement du puits Reumaux.


  Les vitraux dans le chœur datent de 1963, ils apportent beaucoup de lumière à l’intérieur.

  Le 18 septembre 1932, l’évêque de Metz, «Mgr Jean-Baptiste Pelt, a solennellement consacré l’église de Hochwald en l’honneur de St Joseph. Les reliques de St Etienne, de St Livier et de Ste Agathe y ont été apposées»


  Le 2 octobre 1932 Mgr Siebert vicaire général bénit des cloches, fournies par la maison Caussard de Colmar et exposées à la foire de Strasbourg.

 

  Dès le 1er septembre 1939 , l’ensemble de la population est évacuée vers différentes régions françaises. Les paroissiens de Hochwald sont dispersés un peu partout en France pendant la seconde guerre mondiale.

 

  En novembre1943, les allemands brisent en haut du clocher 3 de nos 4 cloches et jettent les morceaux au sol par les ouvertures des abat-sons (des paroissiens en possèdent encore) et les transportent en Allemagne pour en faire des canons ou autres engins de guerre. Après la guerre les morceaux de cloches sont retrouvés en Allemagne, tels quels. 

De nouvelles cloches sont fondues  par la maison Paccard d’Annecy-le-Vieux.

Le 31 juillet 1949, le huitième dimanche après la Pentecôte, Mgr Joseph-Jean Heintz, évêque de Metz, bénit les 3 nouvelles cloches.

La cloche dédiée à St Joseph (1250 kg, mi) est offerte par la ville de Freyming.

La cloche dédiée à Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et à Ste Barbe (470 kg, la) est offerte par la ville de Merlebach.

La cloche dédiée au Christ-Roi (2100 kg, do#) est offerte par les paroissiens.

La 4e cloche (960 kg, fa), restée en haut du clocher en 1943, est dédiée à la Ste Vierge.

C’est la Société de Sarre et Moselle qui a fait installer les cloches dans le clocher.


  En 1961, la ville de Freyming fait installer l’horloge au clocher et s’occupe de l’entretien.

Le toit de l’église est recouvert de plaques d’éternit à la place des tuiles flamandes.

Depuis 1977 on n’entend plus le tintement des cloches, pendant la nuit de 21 h à 8 h du matin, par égard pour les malades de l’hôpital, exception faite pour les offices des nuits de Noël et de Pâques.


  Entre 1960 et 1962 l’église a changé, le chœur a été agrandi puis entre 1965 et 1970 on a progressivement remplacé l’autel, la croix, le tabernacle, l’ambon et le chemin de croix .

Le tabernacle, le soubassement de l’autel et l’ambon sont en bronze massif et décorés de scènes bibliques. La grande croix est en bois, revêtue de plaques de laiton fixées par des clous dont les têtes sont des cristaux de roche. La totalité de ces œuvres sont de l’artiste Egino Weinert de Cologne (Allemagne), qui travailla pour de nombreux pays d’Europe et en particulier pour le Vatican.

La chaire, le banc de communion, les autels et certaines statues n’y sont plus.

Ce changement n’est pas du goût de tout le monde.

  Depuis l’agrandissement de l’église en 1930, une belle statue du Sacré-Coeur dominait l’église et la paroisse, en face de l’hôpital de Freyming.


  Les intempéries et les secousses sismiques ont eu raison de la statue en pierre artificielle et les pompiers l’enlèvent, le 17 février 1992, à cause du danger qu’elle représentait pour les fidèles et les passants.


  Une statue en bronze du Christ Rédempteur occupe la place restée vide pendant plus d’un an.


  La statue mesure 1,65 m de haut et pèse 150 kg.


  L’opération de montage et de fixation est confiée à l’entreprise Eisenbarth de Petite-Rosselle.

  En 1992,  M. Jean Thirion  a copié, illustré et enluminé un «Evangéliaire des dimanches et jours de fêtes pour les Années A, B et C », et l’a offert à la paroisse.


  Dans les années 90, différents travaux d’aménagement intérieurs ont été réalisés : installation d’une nouvelle sono, changement des luminaires, les bancs sont recouverts de coussins en mousse…


  En 2000 : Vente de la moitié du bâtiment du presbytère à un particulier, la partie qui reste propriété de la paroisse, est entièrement rénovée. L’autre moitié sert de presbytère avec un bureau et deux salles de réunion ;  à l’étage est installé un logement destiné à la location en attendant qu’il soit occupé par un prêtre.


  Pentecôte 2003  : Fondation de Communauté de paroisses Ste Barbe du Warndt : Merlebach, Betting, Freyming, Hochwald et Ste Fontaine

L’abbé Alfred SCHWARTZ,  archiprêtre de la Merle, en est le modérateur.


  2004 : l’église est cédée à la commune, le foyer paroissial et le presbytère restent dans le patrimoine de la paroisse. Les 3 bâtiments sont chauffés au gaz de ville.

Depuis fin 2005, l’église est dotée d’une nouvelle chaudière.

SOURCES :